Milou courant

Tintin, ayant trop de discrétion pour évoquer les qualités de son grand ami Tchang Tchong-jen, c'est à moi Milou qu'il a confié le soin de vous tracer son portrait en quelques lignes.



titre Tchang



Tintin vignette Tchang sauve ce jeune garçon chinois, en passe de se noyer dans le «Yang Tsé-Kiang» en crue «Le lotus bleu» (Pages 42 et 43). Celui-ci fait découvrir à Tintin que les chinois ne sont pas des gens fourbes et cruels, qui mangent des nids d'hirondelles, et que les petites filles chinoises contrairement à des idées reçues ne subissent pas mille tortures... destinées à empêcher leurs pieds de se développer normalement.
Mon maître de son côté lui explique que tous les blancs ne sont pas mauvais: comme ceux qui ont massacré sa famille pendant la guerre des «boxers»... «mais les peuples se connaissent mal».

Puis ensemble ils se rendent à pied à la ville de «Hou Kou», (trois heures de marche, mais heureusement Tchang connait un raccourci !). Arrivé sur place, Tchang arrache Tintin aux mains des Dupondt (Pages 46 et 47), en remplaçant le document qui les autorise à opérer en territoire chinois, par une lettre les désignant comme deux fous.


Tchang sauve une nouvelle fois Tintin (mais de la mort cette fois) dans l'enceinte du vieux temple (Pages 48 et 49) en plongeant dans les jambes du faux photographe qui fait feu sur eux avec son appareil de prise de vue truqué dissimulant une mitraillette, mon maître s'en tire avec une blessure légère au bras.


Accompagnant désormais mon maître, ils partent pour Shanghaï en évitant de nouveau les Dupondt, puis pour Nanking à bord d'une «voiture empruntée» pour la bonne cause ! (Pages 52 et 53). vignette Tchang
C'est également dans cette ville que Tchang délivre Tintin, ainsi que monsieur et madame Wang-Jen-Ghié, au moment où Rastapopoulos et son infâme complice Mitsuhirato allaient les faire exécuter par leur proppre fils Didi atteint de démence meurtrière par une injection de «radjaïdjah» le poison qui rend fou (Pages 56 à 58).

Ouvrons ici une parenthèse à propos de monsieur Wang-Jen-Ghié, il est le chef d'une société secrète «Les fils du dragon», dont le but est la lutte contre l'opium, qui fait d'énormes ravages dans le pays.
C'est son fils Didi qui avait pour mission de protéger Tintin (ce qu'il a fait d'ailleurs à deux reprises avec succès), mais le malheureux a été frappé de folie par Mitsuhirato, le soir où il avait donné rendez-vous à mon maître à Shanghaï. Cependant il retrouvera la raison à la fin de l'histoire grâce au professeur Fan Se-Yen.

En quittant la Chine, Tintin confie Tchang l'orphelin à la famille du vénérable monsieur Wang-Jen-Ghié, qui sera dès lors son foyer d'adoption (Page 62).

attention
Passez le pointeur de votre souris sur l'image pour voir l'attentat contre Tintin.


le photographe tueur

Attention ! le petit oiseau va sortir !...


Malgré l'éloignement, l'amitié entre les deux jeunes gens reste profonde. Tchang sera le véritable héros de l'album «Tintin au Tibet». Ayant eu un rêve prémonitoire dans lequel son ami l'appelait au secours (Pages 2 et 3), Tintin reçoit le lendemain une lettre de lui (Pages 3 et 4).

Malheureusement le jeune homme se trouvait dans un avion qui s'est écrasé au «Népal» (Page 5). Tintin décide néanmoins d'aller à sa recherche, persuadé qu'il n'est pas mort. Les faits lui donneront raison: recueilli par le yéti, Tchang est resté en vie.


idéogramme de Tchang Tchong-jen

Idéogramme de Tchang Tchong-jen. (collection Tintin).

Tintin et Haddock le ramène en Europe (Pages 56 et 62). C'est en effet à Londres que Tchang souhaitait se rendre, chez le frère de monsieur Wang-Jen-Ghié qui y exerce le métier d'antiquaire (Page 4).

D'ailleurs, c'est de Londres qu'il écrira une dernière fois à Tintin «Les bijoux de la Castafiore» (Pages 5).


Il faut noter que Tchang est le seul personnage humain pour lequel on voit Tintin pleurer à plusieurs reprises «Le lotus bleu» (Page 62) et «Tintin au Tibet» (Pages 5, 35 et 56).


titre mythe   Tchang Tchong-jen   titrerealite


Zhang Chongren vers 1934 Tchang Tchong-jen est la transposition de Zhang Chongren, sculpteur et peintre, né à Xujiahui en 1907 et décédé à Paris en 1998 ami de jeunesse d'Hergé ayant participé à l'élaboration de l'album «Le lotus bleu» notamment par ses conseils sur les coutumes chinoises et sa maîtrise de la calligraphie.


Tintin pleure son ami

Le grand désespoir de Tintin.


Tchang dans l'antre du Yéti

Emouvantes retrouvailles des deux amis.


Didi, le fou de Shanghaï

Didi, sabre au clair... mais Tchang veille !


la noyade

Tchang sauvé des eaux.


Hou Kou

Après des heures de marche voici ...


Tintin arrêté

Arrêté ! nouvelle bévue des Dupondt.


liberté

Libre ! grâce à la ruse de l'ami Tchang !

les adieux

Les adieux de Tchang Tchong-jen et de monsieur Wang-Jen-Ghié à Tintin.


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