Un peu d'Histoire...


Les Haies (Les Hayes)

Vue d'ensemble
XVI siècle calcaire et ardoise

La ferme des Haies

L'échauguette
XVI siècle calcaire et ardoise

Cette petite tourelle, bâtie en forme d'échauguette, est accrochée au mur d'enceinte de l'ancien manoir des Haies, tout à côté de la porte d'entrée, en surplomb de la route. Elle paraît placée a cet endroit pour abriter un arquebusier pour surveiller l'arrivée éventuelle d'ennemis. Pendant les guerres de religion qui ravagent tout particulièrement la contrée, les protestants se réunissent souvent dans des souterrains, creusés dans la falaise tout au long de la Dême, mais dont il reste peu de vestiges. Des guetteurs, installés dans cette tour sont peut-être chargés de donner l'alerte aux habitants du château qui ne se sont pas encore abrités.

L'échauguette du manoir des Haies

La porte
XVI siècle tuffeau

Du manoir des Haies résidence de la famille de Berziau, il ne reste que cette porte sculptée qui aurait vu passer Henri IV. Hurozius (Henry) de Berziau, converti au protestantisme, secrétaire des commandements du Roi, est en effet ami de Sully. Alors que les guerres de religion font rage dans la contrée, son manoir est incendié et il ne conserve la vie qu'en se cachant dans les souterrains qu'il à fait creuser dans son domaine.

la porte du manoir des Haies

Bouche à Feu
Mur nord-Est

Ouverture percée dans un mur pour permettre le tir au canon. On parle aussi de canonnière.
Exemple de bouche à feu percée dans la paroi, à l'angle de l'un des bâtiments du manoir des Haies.

Bouche à Feu du manoir des Haies


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Le château de la Marcellière (La Marsillière)

XVI et XVII siècle calcaire et ardoise

monument historique Inscrit MH le 19 décembre 1985.

Quelques temps avant la promulgation de l'Edit de Nantes le 13 avril 1598, Hurozius (Henry) de Berziau fit construire (entre 1586 et 1589) le Château de la Marcellière sur la commune de Marçon pour s'y retirer.

le château de la Marcelliere


La Marcellière dans la presse régionale

La Marcellière dans la presse régionale


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Le château du Fresnes-Savary

XV et XVII siècle calcaire et ardoise

Au XVe siècle, il relevait de la châtellenie du Bois. Par la suite, il releva du château d'Amboise. En 1486, il appartenait à Louis Savary, écuyer, qui rendit hommage le 16 décembre; en 1669, à Claude de la Bonninière de Beaumont, chevalier, marié, le 10 juillet de cette année, à Anne du Bois, fille de Guillaume du Bois, écuyer, seigneur de Laval-Péan, du Plessis-Château et de Courceri; en 1681, à Claude de la Bonninière de Beaumont, fils du précédent, né le 28 septembre 1679, seigneur des Chastelliers et de Rorthres, décédé le 9 janvier 1707; en 1715, à Claude-Guillaume de la Bonninière de Beaumont, marié, le 19 février 1703, à Marie-Jeanne-Marguerite-Renée Simon, fille de Jean Simon, écuyer, et de Jeanne-Marguerite Angeneau; en 1723, à Jean-Baptiste-Claude de la Bonninière de Beaumont; en 1742, à Agathe de la Bonninière de Beaumont, mariée à Robert-Antoine du Juglart, décédée le 6 mars 1765, elle fut inhumée dans l'église de Rorthres; en 1780, à Antoine-François du Juglart, chevalier, lieutenant au régiment de Vintimille, marié, le 1er décembre 1788, à Anne-Marie-Victoire-Sophie Rangeard, fille de Gatien Rangeard de la Boissière, écuyer, procureur-général du roi en la Chambre des comptes de Blois, seigneur de La Guérinière et de Blémars, et de Catherine Coullaud. Il comparut, par fondé de pouvoir, à l'assemblée électorale de la noblesse de Touraine, en 1789.

Le château du Fresnes-Savary


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